Souvent synonyme de précarité, l’intérim est aussi de plus en plus un tremplin vers l’emploi. Ainsi, chaque année, 2 millions de Français réalisent au moins une mission de travail temporaire, un nombre croissant depuis 25 ans. « Parfois choisie, souvent subie, cette forme d’emploi influe sur l’organisation et la gestion de leur vie quotidienne : nouvelle mission, nouveaux horaires, changement de lieux de travail et de collègues, variation des revenus… », détaille le Fonds d’action sociale du travail temporaire (Fastt). Alors comment vit-on l’intérim ? Une question à laquelle le Fastt a voulu répondre en interrogeant six intérimaires.
L’intérim, un indicateur du marché du travail
Sabrina, Stéphane, Evelyne, Ludovic, Lydia et Nicolas évoquent leur rapport à ce mode de travail, expliquent s’il est choisi ou subi, comment ils gèrent les déplacements nécessaires à chaque nouvelle mission. Ils témoignent également d’éventuelles difficultés à accéder à une mutuelle santé ou encore au crédit et au logement. Ils évoquent également l’avenir, lequel dépend en partie du marché de l’emploi. Au cours du mois de juillet dernier, le nombre d’intérimaires reculait de 10,4% sur un an, un chiffre guère encourageant alors que l’intérim est aussi considéré comme un indicateur avancé du marché du travail. Alors la crise modifie-t-elle le rapport à l’intérim ? La réponse au travers de ces six « regards d’intérimaires« .
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